Le muscle dans tous ses états

600 : c’est le nombre de muscles que contient notre corps. Au-delà de leur fonction première (la motricité), nos muscles interagissent avec de nombreux  organes et sont indispensables à notre bonne santé générale. Envie d’en savoir plus ? C’est ici !

Vous bougez ? Remerciez le bon fonctionnement de vos muscles striés squelettiques, ces muscles qui recouvrent votre squelette et permettent d’effectuer tous les mouvements. Vous respirez ? C’est grâce au diaphragme : un muscle qui se contracte 24 000 fois par jour pour faire entrer l’air dans nos poumons et plus encore en cas d’activité physique ! Vous appréciez un bon repas ? C’est grâce aux muscles lisses présents dans l’intestin, dans l’estomac ou dans le tube digestif qui permettent le transport des aliments et des nutriments et aident à la digestion. Vous êtes en vie ? C’est parce que le muscle cardiaque, qui se contracte et se relâche en permanence sans que l’on ait besoin d’y penser, assure le fonctionnement du cœur et la circulation du sang. 

Parmi les 600 muscles qui composent notre organisme, il en existe trois types : 

  • Les muscles striés squelettiques, composés de fibres musculaires, qui nous permettent de marcher, sauter, bouger, parler, sourire…
  • Les muscles lisses, présents dans la paroi de nombreux organes, qui aident au transport de différents éléments de l’organisme : le sang, l’air, les aliments…
  • Le muscle cardiaque qui assure le contraction du cœur et la circulation du sang.

L’activité musculaire : des bénéfices insoupçonnés

On le sait : être sédentaire est mauvais pour la santé. Mais ce que l’on sait moins, c’est combien l’exercice musculaire est bénéfique pour notre santé, tout au long de notre vie : réduction des risques d’AVC et d’ostéoporose, prévention de l’hypertension, ralentissement de la progression des maladies de Parkinson ou d’Alzheimer, amélioration de la digestion, diminution du stress, augmentation de la fertilité ou encore amélioration de l’humeur, et ça n’est pas tout !

Tout cela, grâce aux molécules sécrétées par les muscles : les myokines.

Lors de l’exercice musculaire, le muscle sécrète et diffuse dans l’organisme de petites molécules, appelées myokines, qui ont des effets bénéfiques sur tout notre organisme. Elles vont notamment permettre de brûler plus de masse graisseuse, augmenter notre sensibilité à l’insuline donc diminuer le risque de développer un diabète.

Bref, le muscle, via la libération des myokines, est un véritable allié de notre santé.

Vieillir en bonne santé : le rôle du muscle 

C’est inéluctable : avec l’âge, nos muscles fondent. Et cela commence tôt ! Dès l’âge de 20 ans, nous perdons 4 % de notre masse musculaire tous les 10 ans. Et à partir de 70 ans, la masse musculaire ne représente plus que 25 % de notre poids total ! C’est donc tout au long de la vie, que le muscle doit être préservé et entrainé. Chez les personnes âgées, lutter contre la perte musculaire c’est prévenir la perte d’autonomie et la survenue de pathologies graves et très fréquentes comme l’ostéoporose ou la sarcopénie.

Le savez-vous ?
La sarcopénie c’est la perte progressive et généralisée de la masse, de la force et de la qualité de l’ensemble de la musculature. Elle commence dès l’âge de 50 ans et peut conduire à une diminution supérieure à 30 % de la masse musculaire initiale. Ses conséquences sont nombreuses, notamment l’augmentation du risque de chutes qui constitue la première cause de décès liée à une blessure chez les personnes de plus de 65 ans.

Le muscle  affecté dans de nombreuses maladies chroniques fréquentes  

Lorsque le muscle  fonctionne mal ou s’affaiblit, les conséquences peuvent être sévères voire irréversibles. Dans de nombreuses pathologies, on observe une perte de masse et de force musculaire qui détériore la qualité de vie des patients.

Par exemple:

  • Six mois après la survenue d’un AVC, et quelle que soit sa gravité, on constate une perte de masse musculaire de près de 4 % dans le membre inférieur et de 8 % dans le membre supérieur.
  • De même, dans le cas de cancers, la tumeur et les traitements lourds fragilisent et affaiblissent les muscles des malades. Or, on sait aujourd’hui que la bonne santé musculaire est un facteur pronostique et de réponse thérapeutique extrêmement important.
  • L’insuffisance cardiaque est également à l’origine d’un déconditionnement musculaire particulièrement marqué. Tout au long de la vie, le muscle doit être préservé et entraîné pour une bonne qualité de vie, et participer à la prévention des pathologies graves et très fréquentes.

 

Les maladies neuromusculaires 

Lorsque le muscle – ou la commande nerveuse du muscle – est touché, on parle de maladies neuromusculaires. Il en existe environ 400, d’origines diverses, entrainant des situations de handicap variable,  fatales pour certaines d’entre elles. Elles peuvent toucher les grandes fonctions vitales motrices, respiratoires, ou cardiaques.

La myopathie de Duchenne, par exemple, est une maladie génétique rare évolutive qui touche l’ensemble des muscles, et la plus fréquente des maladies neuromusculaires de l’enfant (entre 1 sur 3500 et 9000 naissances, soit environ 3000 chaque année).

On compte en France entre 40.000 et 50.000 personnes atteintes de pathologie neuromusculaire.

Des traitements innovants, comme la thérapie génique, commencent à apparaitre pour les soigner, mais une grande majorité d’entre elles reste toujours en attente de traitement.

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